Les nouveaux programmes et les outils de l’intelligence artificielle sont au centre de tous les intérêts, notamment par leur capacité à redessiner les systèmes de travail. L’IA intéresse aujourd’hui de nouveaux investisseurs et des grandes sociétés. Ce nouveau paradigme soulève la question naturelle de sa durabilité : en effet, comme pour d’autres phénomènes récents tel que la cryptomonnaie, cet emballement suscité par la nouveauté est-il pérenne ?
Le potentiel de l’IA est certes important et réussi à convaincre. Nombre de start-ups actives dans ce domaine voient le jour et sont soutenues par d’importants investissements. Néanmoins, cette multiplication d’entreprises n’est pas garante de leur rentabilité, si bien que la crainte de voir se former une nouvelle « bulle technologique » reste réelle.
Malgré ces craintes et si la prudence reste de mise, le domaine de l’IA continue de recruter en nombre et notamment des ingénieurs afin de développer des programmes et d’intégrer des données destinées à enrichir les modèles de l’IA. Certains ingénieurs, souvent victimes de licenciement, vont même jusqu’à créer leurs propres sociétés afin d’imaginer de nouvelles solutions ayant pour but de faire évoluer les fondamentaux, dans les domaines industriel, médical et financier en particulier. Ce sont ces nouveaux projets que propose l’IA qui attirent les investisseurs.
L’évolution des technologies étant rapide, de nouveaux métiers de l’IA sont régulièrement créés et cette tendance ne décroitra pas au fil des prochaines années, garantissant une poursuite dans les embauches pour les métiers de l’IA, d’autant plus que les salaires proposés sont attractifs.