Depuis quelques années les financiers s’inquiètent de la baisse du nombre d’IPO sur les marchés financiers.
Bon nombre d’entreprises à croissance rapide ont choisi de rester aux mains d’investisseurs privés plutôt que de chercher à s’introduire en bourse.
En 2020, la tendance s’est inversée, quelque 800 milliards de dollars de fonds propres ont été levés en 2020 par des entreprises non financières, le montant le plus élevé jamais enregistré sur les marchés financiers mondiaux avec des opérations comme TESLA, AIRBNB,…..
Pourquoi cet intérêt retrouvé pour les actions ?
Les capitaux propres sont plus chers que les financements bancaires ou obligataires, mais ils présentent des atouts. Il s’agit d’un capital permanent qui n’a pas besoin d’être remboursé et il ne porte pas d’intérêts.
Certaines entreprises doivent réparer les dommages causés par la pandémie. Le boom technologique permet aux PME/ start up à forte croissance d’être cotées en bourse à des prix très élevés. Le prix élevé des actions permet aux fondateurs d’entreprises déjà cotées en bourse de lever des capitaux sans trop se diluer.
Par ailleurs, les investisseurs sont confrontés à plusieurs risques. L’un d’eux est que les cotations soient faites à des niveaux de valeur trop élevés. Un autre est qu’il n’est pas encore clair si l’endettement global des entreprises va diminuer, en partie parce que les dommages causés par le COVID continuent de s’accumuler.
Enfin le dernier danger provient d’une cohorte d’entreprises et d’investisseurs ayant trop de liquidités et qui pourraient recréer une bulle spéculative dangereuse.