Le digital a bousculé le monde de l’entreprise qui se lie étroitement avec celui de la technologie. Le numérique révolutionne les modes d’organisation et de travail des multinationales à travers le monde : cela participe largement à la croissance et au changement des entreprises, leur permettant de mieux s’étendre à l’international.
L’évolution des techniques de l’information a conduit les groupes à sous-traiter une partie de leurs activités au niveau national comme international. Cette tendance s’est accélérée avec le Covid-19. Le développement d’outils de visioconférence a donné la possibilité à chacun de travailler à distance, notamment dans les domaines des services, de la finance et de la technologie. Nous avons pu assister depuis 24 mois à un phénomène de départ des salariés des sièges et des métropoles pour s’installer en province et à une augmentation du nombre de travailleurs indépendants, employés par les groupes et de plus en plus par les ETI/PME.
Les entreprises doivent adapter leur organisation et déterminer les activités qu’il est plus avantageux d’outsourcer. Des études récentes aux USA montrent qu’environ 1/5ème des entreprises ont eu recours à davantage d’indépendants (soit une augmentation d’un million de travailleurs indépendants depuis 2020). Dans un même temps, ces groupes se tournent davantage vers l’étranger.
Ce changement dans la structure des effectifs des sociétés a été largement aidé par la multiplication des plateformes de travail indépendant, facilitant le recours des sociétés à des collaborateurs non-salariés. La technologie permet également de multiplier les échanges et de se valoriser sur un marché concurrentiel, ce qui amène les groupes à rechercher des profils de travailleurs toujours plus qualifiés.
Finalement nous pouvons nous rendre compte que l’adoption de nouvelles technologies toujours plus performantes est proportionnelle au développement des entreprises. Plus elles se développeront et deviendront complexes et plus elles chercheront à externaliser leur activité, repoussant ainsi leurs propres limites en accroissant leur agilité. Reste l’aptitude des dirigeants à accompagner ce changement, voire à l’accepter.